Une conférence intitulée L'Art campanaire occitan vous est proposée, sur un support multimédia à travers un vidéo-projecteur.

Propositions de résumé

Du Capitole à Saint-Sernin

Le roi David accorde sa harpe au couvent Notre-Dame-la-Daurade1 - Le martyre de saint Saturnin dans le Toulouse romain en l'an 250 a forgé la cité médiévale et nourri les arts occitans. De nombreux lieux en témoignent encore (rue du Taur, gare Matabiau...) et les clochers de ses deux majestueux reliquaires ont servi de modèle dans toute l'Occitanie, soit l'ancien comté de Toulouse : clocher octogonal pour la basilique Saint-Sernin (le « gothique toulousain »), clocher-mur aux briques apparentes pour l'église Notre-Dame-du-Taur.

Beaucoup plus discrètes car immatérielles, les sept sonneries traditionnelles toulousaines évoquent en un tableau musical le martyre du saint évêque traîné par le taureau sacrificiel. Véritables partitions musicales du IIIe siècle mises en péril à la Révolution française lors d'un « génocide campanaire », elles ont repris de la voix au XIXe siècle grâce au génie d'un industriel toulousain, père de celles qu'on a nommées par la suite les demoiselles de Louison...

2 - En Occitanie, la tradition campanaire est ancienne et vivace, mais hélas ! méconnue. A l'opposé d'une tradition flamande plus médiatique, elle nous est pourtant familière par la silhouette singulière des clochers du pays toulousain, dévoilant parfois au passant leurs cloches gracieuses au tintement inconsciemment attendu. Car c'est un patrimoine auquel on ne fait plus attention, mais qui nous manque lorsqu'il disparaît...

3 - La Ville de Toulouse pourrait prétendre au titre de Capitale campanaire mondiale, par son histoire, sa spécificité et sa richesse campanaires : 14 carillons résonnaient dans ses murs. Malheureusement, ce patrimoine est aujourd'hui ignoré, pis ! il est à l'abandon et parfois en danger. Comme l'atteste l'hommage rendu à Claude Nougaro, le carillon a encore de la voix, mais il faudra la mobilisation de tous les Toulousains amoureux de leur pays pour lui éviter de devenir aphone. C'est aujourd'hui la Ville de Malines en Belgique, siège de l'Ecole royale de Carillon, qui prétend au titre de Capitale des concerts de carillon.

Crépuscule aux oiseaux sur la Garonne et le Stadium, en novembre 2007 Statue de la Liberté, rue d'Alsace-Lorraine Télécharger

Résumés de la conférence (PDF - 60 ko)
Biographie du conférencier (PDF - 96 ko)

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