Cette saison a été reportée, faute de pré-inscriptions suffisantes.
La deuxième session de l'Orphéon est lancée ! Encore une fois, en première semaine, c'est le piano qui a été choisi majoritairement par nos Orphéonistes estivants. Tous débutants absolument, ils se sont essayés chacun à une comptine en concert, pour finir ensemble à cinq mains sur la Chanson des poings, donc à cinq poings !
« Cela commença naturellement par une manifestation d’orphéonistes.
Vous savez quelle rage de musique ils ont dans le Midi. »
(Contes du lundi, Alphonse Daudet, 1873)
En deuxième semaine, les Orphéonistes se sont essayés au piano et au chant, faute d'accordéon disponible. Certains pianistes ont appronfondi leur morceau ou en ont choisi un nouveau (comme La Marseillaise). De nouveaux les ont rejoint pour une initiation, autour d'autres comptines, de l'Ave Maria de Schubert, de la musique du film Starwars de John Williams, de Rendez-vous de Jean-MIchel Jarre, mais aussi de chansons contemporaines : Salut les amoureux (Joe Dassin), La Mamma (Charles Aznavour), Et maintenant (Gilbert Bécaud), Les Feuilles mortes (Yves Montand), M. William (Léo Ferré), Djadja et La Dot (Aya Nakamura). Le concert a été riche en émotions !
« En tant que spectateur, j'ai apprécié la pédagogie dont chaque orphéoniste a visiblement bénéficié en fonction de son niveau. Continuez ! »
Pour la troisième semaine, les effectifs ont continué de grossir, de sorte qu'avec plusieurs duos et un ensemble final, le concert a été deux fois plus long. De nouveaux orphéonistes ont pu faire partager leur savoir aux percussions et à la guitare, permettant de mêler instruments et voix différemment pour chaque duo, et d'interpréter Louane (Jour 1), Ariana Grande (7 Rings), Marie Myriam (L'Oiseau et l'Enfant), Louis Armstrong (What a Wonderful World), John Williams (Harry Potter), Franz Gruber (Douce Nuit) et des compositions ou improvisations de leur cru. En cerises sur le gâteau, Queen (We Will Rock You en final) en ensemble final avec l'auditoire, et l'anniversaire de Véronique fêté par surprise !
Cette quatrième semaine, de nombreux orphéonistes ont permis de présenter un autre concert de qualité, selon le mérite de chacun. A la guitare ou au piano, quelques comptines ont précédé les premières notes de la Marseillaise (Claude Rouget de Lisle) et d'Harry Potter. En duo, deux pianistes ont joué ensemble le début de la Lettre à Elise (Ludwig van Beethoven en 1810), puis Au Clair de la lune à la guitare et au piano. Les trois orpéhonistes les plus avancés nous ont offert au piano deux études (Duvernoy et Clementi), au chant et en anglais (accompagné au piano par un professeur) Somewhere Only We Know (Keane) et Last Christmas (George Michael), repris à la guitare dans le même temps. Pour l'ensemble final tous instruments et voix, Les Lacs du Connemara (Michel Sardou) ont bénéficié du renfort d'un nouveau percussionniste débutant, un beau cadeau pour le jour de son anniversaire !
Enfin, la cinquième et dernière semaine réunit encore des orphéonistes en famille, autour d'un final qui s'imposait : l'hymne des Pyrénées Se canta. Mêlant guitare, piano, percussions et chant, il fut repris par un auditoire digne des chœurs gascons. Rendez-vous fut pris, et lancé par ces mots-même, pour l'année prochaine !
Le piano a été à l'honneur la première semaine : nous sommes passés d'Au clair de la lune à la célèbre Habanera de Carmen : L'amour est un oiseau rebelle. Lorsque les voix, qui s'étaient déjà distinguées au karaoké, se sont invitées à l'heure espagnole, nous sommes partis du chant triste Madre en la puerta aux tonalités jazz et pop-rock, parfois improvisées, qui auraient pu être soulignées par une esquisse chorégraphique si l'on avait disposé de jours supplémentaires. Ce fut aussi l'occasion d'échanges autour des musiques pour la flûte traversière, en attendant d'en disposer d'une.
La deuxième semaine a été la semaine des défis au piano (à défaut de flûte, à nouveau) : retrouver le thème de Pirate des Caraïbes, Frère Jacques à quatre mains de trois pianistes, et jouer au piano à l'envers une musique de manga à la façon de Pyrorca, prof de piano sur Youtube. Nous avons abordé la guitare et eu le plaisir d'entendre des œuvres classiques (Dvořak, Beethoven, Chopin) et modernes (Scott Joplin : The Entertainer, Barbara). Le karaoké nous a permis de reprendre tous les tubes de la chanson française depuis les années '80, de Sardou à Big Flo et Oli, en passant par Garou et Maître Gims. L'hiver nous a malheureusement privé de jolies voix (pour lesquelles nous avons pu aborder Se canta et Les Montagnards), et la montagne d'une cheville puis d'une épaule.
C'est le chant qui a dominé la troisième semaine (à défaut de clarinette, batterie ou violoncelle, qui nous ont été demandées), avec toujours des premières découvertes du piano sur des choses simples (Au clair de la lune). Nous avons joué les prolongations au karaoké avec les mélodies ensoleillées pour toutes les générations, de L'Aziza de Balavoine à Aïcha de Khaled. Nous avons eu la surprise de découvrir un menuet suédois contemporain à l'écriture classique et au refrain à la tonalité verdienne : Uti vår hage. Puis un hommage montagnard italien : Signore delle cime de Bepi de Marzi, à quatre voix dont trois d'hommes. Enfin une mini-battle napolitaine improvisée par le doyen de nos choristes italiens qui entonne Santa lucia, on lui répond O Sole mio.
N'hésitez pas à nous rejoindre, jusqu'au 8 mars.