Alma Redemptoris Mater quæ pervia cæli porta manes et stella maris succure cadenti surgere qui curat populo. Tu quæ genuisti natura mirante tuum sanctum Genitorem : Virgo prius ac posterius Gabrielis ab ore sumens illud Ave peccatorum miserere. | O Mère du Rédempteur, qui l'avez nourri, vous êtes la porte du ciel, toujours ouverte, et l'étoile de la mer : secourez un peuple qui tombe, mais qui cherche à se relever. O Vous qui avez enfanté, au grand étonnement de la nature, votre divin créateur : Vous qui fûtes Vierge avant comme après l'enfantement, recevez le salut de Gabriel et ayez pitié des pécheurs. |
Alta Trinità beata da noi sempre adorata. Trinità gloriosa unità maravigliosa. Tu sei manna saporosa e tutta desiderosa. | Grande Trinité bienheureuse que nous adorons sans cesse. Trinité glorieuse unité merveilleuse. Tu es une manne savoureuse et très désirée. |
Asperges me Domine hyssopo et mumndabor lavabis me et super nivem de albabor. (Ps. 50) Miserere mei Deus secundum magnam misericordiam tuam. Gloria patri et filio et spiritui sancto. Sicut erat in principio et nunc et semper et sæcula sæculorum. Amen. | Vous m'arroserez, Seigneur, avec l'hysope, et je serai purifié ; vous me laverez et je deviendrai plus blanc que la neige. O Dieu, aies pitié de moi, selon ta grande miséricorde. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit. Maintenant et toujours comme au commencement ; et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. |
Ave Maria gratia plena Dominus tecum. Benedicta tu in mulieribus Et benedictum fructum ventris tui Jesu Christe. Sancta Maria mater Dei Ora pro nobis Nunc et in hora mortis nostræ. Amen. | Je vous salue Marie, pleine de grâce, Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, Le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pêcheurs, Maintenant et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il. | |
Ave Maria (P. Kunc) dit « de Lourdes » | ||
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1. Les saints et les anges, En chœur glorieux, Chantent vos louanges, O Reine des Cieux ! R. Ave, Ave, Ave Maria (bis) 2. O Vierge Marie ! A ce nom si doux, Notre âme ravie Chante à vos genoux. 3. O douce patronne ! Pour toi sont nos chants ; O Mère si bonne ! Bénis tes enfants. 4. Le démon sans cesse Rôde autour de nous, Dans notre détresse Nous t'implorons tous. 5. Devant votre image Voyez vos enfants. Agréez l'hommage De leurs plus beaux chants. 6. Vous de l'innocence L'aimable soutien, Prenez la défense Du pauvre orphelin. 7. De la tendre mère Calmez les soucis ; En vous elle espère, Gardez-lui ses fils. 8. Soyez le refuge Des pauvres pécheurs, O Mère du Juge Qui sonde les coeurs ! 9. O Vierge bénie ! Reçois notre amour ; A toi notre vie Jusqu'au dernier jour. 10. Quand de notre vie Finira le cours, Dans notre patrie Nous dirons toujours : |
1. O Vierge Marie Le peuple chrétien A Lourdes vous prie Chez vous il revient. R. Ave, Ave, Ave Maria (bis) 2. Le fond de la roche S'éclaire à l'instant La Dame s'approche Fait signe à l'enfant. 3. « Venez je vous prie Ici quinze fois Avec vos amies Entendre ma voix. » 4. « Enfant généreuse Un jour, je promets De vous rendre heureuse Au Ciel, à jamais. » 5. Le peuple fidèle Pressent qu'aujourd'hui Une ère nouvelle Commence pour lui. |
Couplets écrits « pour le temps de la Guerre »
1. Prenons le rosaire
Et chantons en chœur
La belle prière
Du soldat vainqueur
R. Ave, Ave, Ave Maria (bis)
2. Reine de la France
Dans tous les combats
Donnez la vaillance
A nos chers soldats
3. Entendez ô Mère
Le cri de nos cœurs
Pendant cette guerre
Rendez-nous vainqueur
4. Durant cette guerre
Nous vous supplions
Conservez ô Mère
Ceux que nous aimons
5. Par le Saint Rosaire
Arme des croyants
Nos soldats ô Mère
Seronts triomphants
6. Veillez Vierge pure
Sur nos défenseurs
Gardez sans blessure
Les corps et les cœurs
7. Reine de Clémence
Soignez nos blessés
Ramenez en France
Tous les exilés
8. Prenez dans la gloire
Nos soldats mourants
Donnez la victoire
A leurs survivants
9. Durant cette guerre
Chrétiens, espérons
Par le Saint Rosaire
Nous triompherons |
Salve o Vergine Maria, Salve o Madre in ciel regina; sulla terra il guardo inchina, de' tuoi figli abbi pietà. Tu di sol tutta vestita, tu di stelle incoronata, Tu speranza, tu avvocata del tuo popolo fedel. Salve. | Salut, ô Vierge Marie, Salut, ô Mère reine du ciel ; penchée sur la terre je le regarde, aies pitié de tes enfants. Toi revêtue de soleil, toi couronnée d'étoiles, Toi l'espérance, toi l'avocate de ton peuple fidèle. Salut. |
Ave Regina cælorum Ave Domina Angelorum Salve radix salve porta ex qua mundo lux est orta. Gaude Virgo gloriosa super omnes speciosa. Vale ovalde decora et pro nobis Christum exora. | Salut, Reine des cieux ! Salut, Souveraine des Anges ! Salut, tige de Jessé ! Salut, porte d'où la lumière s'est levée sur le monde ! Réjouissez-vous, ô Vierge glorieuse, qui l'emportez sur toutes en beauté ! Adieu, ô toute belle, et priez le Christ pour nous. |
Ave verum corpus Natum de Maria virgine Vere passum immolatum In cruce pro homine Cujus latus perforatum Unda fluxit et sanguine. Esto nobis prægustatum In mortis examine. O Jesu dulcis ! O Jesu pie ! O Jesu, fili mariæ ! Tu nobis miserere. | Salut ! corps véritable Né de la Vierge Marie Qui as souffert réellement, immolé Sur la croix pour les hommes Dont le côté transpercé Ruisselle d'eau et de sang. Qu'il soit notre viatique Dans l'épreuve de la mort. O Jésus plein de douceur ! O Jésus plein de tendresse ! O Jésus, fils de Marie ! Prends pitié de nous. |
Beatus vir qui timet Dominum in mandatis ejus volet nimis. Potens in terra erit semen ejus generatio rectorum benedicetur. Gloria et divitiæ in domo ejus et justitia ejus manet in sæculum sæculi. Exortum est in tenebris lumen rectis misericors et miserator et justus. Jucundus homo qui miseretur et commodat disponet sermones suos in judicio. Quia in æternum non commovebitur. In memoria æterna erit justus ab auditione mala non timebit. Paratum cor ejus sperare in Domino. Non commovebitur donec despiciat inimcos suos. Dispersit dedit pauperibus justitia ejus manet in sæculum sæculi. Cornu ejus exaltabitur in gloria. Peccator videbit et irascetur dentibus suis fremet et tabescet desiderium peccatorum peribit. Gloria patri et filio et spiritui sancto. Sicut erat in principio et nunc et semper et sæcula sæculorum. Amen. | Heureux l'homme qui craint le Seigneur, qui met sa joie dans ses commandements. Sa descendance sera puissante sur la terre, la race des hommes droits sera bénie. Gloire et richesse sont dans sa maison et sa justice demeure dans les siècles des siècles. Dans les ténèbres une lumière brille pour les hommes droits, clémente, compatissante et juste. Heureux l'homme compatissant et généreux qui prononce ses paroles avec discernement. Jamais il ne sera ébranlé. Le juste demeurera dans une éternelle mémoire, il n'a pas à craindre un mauvais renom. Son cœur est ferme, confiant dans le Seigneur. Il ne craint rien et verra ses ennemis. Il est généreux et donne aux pauvres, sa justice demeure dans les siècles des siècles. Son nom sera exalté avec honneur. L'impie le voit et s'en irrite, il grince des dents et dépérit, mais le désir des impies périra. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit. Maintenant et toujours comme au commencement ; et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. |
Ach Herr, laß dein lieb' Engelein am letzten End' die Seelen mein in Abrahams Schoß tragen ! Den Leib in sein'm Schlafkämmerlein gar sanft, ohn' ein'ge Qual und Pein, ruhn bis am jüngsten Tage ! Als dann vom Tod erwekke mich, daß meine Augen sehen dich in aller Freud', o Gottes Sohn, mein Heiland und Gendenthron ! Herr Jesu Christ, erhöre mich, ich will dich preisen ewiglich ! | Ah ! Seigneur qu'à la dernière heure ton ange bien-aimé porte mon âme dans le sein d'Abraham ; que dans le sommeil de sa demeure le corps, doucement, sans aucun tourment ni peine, repose jusqu'au jour du Jugement Dernier ! Alors réveille-moi de la mort, et que mes yeux de te voir se réjouissent, ô fils de Dieu, mon Sauveur et le trône des Grâces ! Seigneur Jésus, entends-moi, je te louerai éternellement ! |
Cœnantibus illis accepit Jesus panem et benedixit ac fregit deditque discipulis suis et ait : Accipite et comedite : Hoc est corpus meum. Alleluia. Dixerunt viri tabernaculi mei : Quis det de carnibus ejus ut saturemus ? Accipite et comedite : Hoc est corpus meum. Alleluia. | Au moment du repas Jésus prit le pain il le bénit, le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez et mangez : Ceci est mon corps. |
Confitebor tibi Domine in toto corde meo in consilio justorum et congregatione. Magna opera Domini exquisita in omnes voluntates ejus. Confession et magnificentia opus ejus et justitia ejus manet in sæculum sæculi. Memoriam fecit mirabilium suorum misericors et miserator et justus escam dedit timentibus se. Memor erit in sæculum testamenti sui. Virtutem operum suorum annuntiabit populo suo. Ut det illis hereditatem gentium. Opera manuum ejus veritas et judicium. Fidelia omnia mandata ejus facta in veritate et æquitate confirmata in sæculum sæculi. Redemptionem misit Dominus populo suo mandavit in æternum testamentum suum. Sanctum et terribile nomen ejus. Initium sapientitæ timor Domini. Intellectus bonus omnibus facientibus eum ; laudatio ejus manet in sæculum sæculi. | Je te rendrai hommage, Seigneur, de tout cœur, dans la compagnie des hommes justes et dans leur assemblée. Grandes sont les œuvres du Seigneur qui correspondent à toutes ses volontés. Son œuvre est majesté et splendeur et sa justice demeure dans les siècles des siècles. Il fit mémoire de tous ses prodiges, clément, compatissant et juste, il a donné subsistance à ceux qui le craignent. Il se souviendra à jamais de son alliance. Il manifestera à son peuple la puissance de ses œuvres. Ainsi il leur donne l'héritage des nations. Les œuvres de ses mains sont justice et vérité. Toutes ses recommandations sont fidèles, faites en vérité et équité et confirmées pour les siècles des siècles. Le Seigneur a envoyé sa rédemption à son peuple, il lui a donné son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. Le principe de la sagesse est la crainte du Seigneur. C'est un bon discernement pour tous ceux qui la pratiquent ; sa louange subsiste dans les siècles des siècles. |
Crux fidelis, inter omnes arbor una nobilis: nulla silva talem profert, fronde, flore, germine. Dulce lignum, dulces clavos, dulce pondus sustinet. | O Croix qui ne trompe jamais Arbre unique, noble entre tous: Nulle forêt n’en produit de semblable Pour son feuillage, ses fleurs, ses fruits O bois aimé, clous bénis, Quel doux fardeau vous portez. |
Cum facis eleemosynam, nesciat sinistra tua quid faciat dextera tua. | Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite. |
De profundis clamavi ad te Domine : Domine exaudi vocem meam. Fiant aures tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ. Si iniquitates observaveris Domine : Domine quis sustinebit ? Quia apud te propitiatio est : et propter legem tuam sustinui te Domine. Sustinuit anima mea in verbo ejus : speravit anima mea in Domino. A custodia matitudina usque ad noctem : speret Israel in Domino. Quia apud Dominum misericordia : et copiosa apud eum redemptio. Et ipse redimet Israel ex omnibus iniquitatibus ejus. | Du fond de l'abîme, je crie vers toi, Seigneur ; Seigneur, écoute ma voix. Que ton oreille soit attentive aux accents de ma prière. Si tu tiens compte de nos péchés, Seigneur : Seigneur, qui pourra subsister devant toi ? Heureusement, tu es la miséricorde même : puisque tu m'en fais une loi, j'espère en toi, Seigneur. Mon âme attend, confiante en ta parole ; mon âme met son espoir dans le Seigneur. Comme le veilleur attend l'aurore, ainsi ton peuple compte sur toi, Seigneur. Tu es plein de miséricorde ; tu es l'auteur de notre rédemption. Oui, le Seigneur rachètera son peuple de toutes ses iniquités. |
V/. Deus in adjutorium meum intende. R/. Domine ad adjuvandum me festina. Gloria patri et filio et spiritui sancto. Sicut erat in principio et nunc et semper et sæcula sæculorum. Amen. Alleluia ! (ou, de Septuagésime à Pâques :) Laus tibi Domine Rex æternæ gloriæ. | O Dieu, venez à mon aide. Hâtez-vous, Seigneur, de me secourir. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit. Maintenant et toujours comme au commencement ; et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Alléluia ! Louange à vous, Seigneur, Roi d'éternelle gloire ! |
Dixit Dominus Domino meo : Sede a dextris meis donec ponam inimicos tuos scabellum pedum tuorum. Virgam virtutis tuæ emittet Dominus ex Sion dominare in medio inimicorum tuorum. Tecum principium in die virtutis tuæ in splendoribus sanctorum ex utero ante luciferum genui te. Juravit Dominus et non pœnitebit eum : Tu es sacerdos in æternum secundum ordinem Melchisedech. Dominus a dextris tuis confregit in die iræ suæ reges. Judicabit in nationibus implebit ruinas conquassit capita in terra multorum. De torrente in via bibet propterea exaltabit caput. | Le Seigneur dit à mon seigneur : « Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds. De Sion, le Seigneur étend le sceptre de ta puissance, domine au milieu de tes ennemis. Ton pouvoir se révèlera au jour de ta puissance dans les splendeurs des cieux ; avant l'aurore de mon sein, je t'ai engendré. » Le Seigneur l'a juré et ne se repentira pas : « Tu es prêtre à jamais selon l'ordre de Melchisedech. » Le Seigneur à ta droite brisera les rois au jour de sa colère. Il fera justice parmi les nations, entassera les ruines et brisera les têtes d'un grand nombre sur la terre. Il boira au torrent en chemin et repartira la tête haute. |
Pilatus – Ecce homo ! – Crucifige eum ! P. – Regem vestrum crucifigam ? – Tolle ! Crucifige eum ! P. – Quid enim mali fecit ? – Crucifige eum ! P. – Ecce rex vester ! – Non habemus regem nisi Cæsarem ! P. – Dimittam illum in Pascha ? – Non hunc sed Barrabam ! P. – Quid faciam de Jesu ? – Tolle ! Crucifige eum ! | Pilate – Voici l'homme ! – Crucifie-le ! P. – Crucifierai-je votre roi ? – Prends-le ! Crucifie-le ! P. – Quel mal a-t-il donc fait ? – Crucifie-le ! P. – Voici votre roi ! – Nous n'avons d'autre roi que César ! P. – Dois-je le relâcher pour Pâques ? – Non, pas lui mais Barrabas ! P. – Que ferai-je de Jésus ? – Prends-le ! Crucifie-le ! |
Et circa horam nonam Clamavit Jesus Voce magna dicens : "Eli ! Eli ! Lamma sabacthani ?" | Et aux environs de trois heures1 Jésus s'écria D'une voix forte : « Mon Dieu ! mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? » |
(1) Il s'agit de la neuvième heure après le lever du soleil (à 6h), soit trois heures de l'après-midi (6+9=15h).
Laudate Dominum omnes gentes Laudate eum omnes populi. Quoniam confirmata est super Nos misericordia ejus Et veritas Domini manet in æternum. | Louez le Seigneur toutes les races Tous les peuples louez-le. Parce qu'il nous a accordé Sa miséricorde Et sa vérité demeure à jamais. |
Laudate Dominum in sanctis ejus Laudate eum in firmamento virtutis ejus Laudate eum in virtutibus ejus Laudate eum secundum Multitudinem magnitudinis ejus ! Laudate eum in sono tubæ Laudate eum in psalterio et cithara Laudate eum in cymbalis bene sonantibus ! Omnis spiritus laudet Dominum ! Alleluia ! | Louez Dieu dans son temple saint, Louez-le au firmament de sa puissance, Louez-le pour ses actions éclatantes, Louez-le en Toute sa grandeur. Louez-le en sonnant du cor, Louez-le sur la harpe et la cithare, Louez-le par la danse et le tambour, Louez-le par les cordes et les flûtes, Louez-le par les cymbales sonores, Louez-le par les cymbales triomphantes ! Que tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia ! |
Laudate pueri Dominum laudate nomen Domini. Sit nomen Domini benedictum ex hoc nunc et usque in sæculum. A solis ortusque ad occasum laudabile nomen Domini. Excelsus super omnes gentes Dominus et super cœlos gloria ejus. Quis sicut Dominus Deus noster qui in altis habitat et humilia respicit in cœlo et in terra ? Suscitans a terra in opem et de stercore erigens pauperem. Ut collocet eum cum principibus populi sui. Qui habitare facit sterilem in domo matrem filiorum lætentem. | Louez le Seigneur, vous ses serviteurs louez le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur maintenant et à jamais. Du soleil levant au couchant, que soit loué le nom du Seigneur. Le Seigneur domine tous les peuples et sa gloire s'élêve au-dessus des cieux. Qui est comme le Seigneur qui habite dans les cieux, Lui qui se penche vers ce qui est humble au ciel et sur la terre ? Il relève le pauvre de la poussière et arrache l'indigent à son fumier. Il le fait asseoir avec les princes de son peuple. Lui qui fait d'une femme stérile la mère heureuse de nombreux enfants. |
1. Les anges dans nos campagnes Ont entonné l'hymne des cieux Et l'écho de nos montagnes Redit ce chant mélodieux Gloria in excelsis Deo Version F. Dupanloup, entre 1843 et env. 1870 1. J'entends là-bas dans la plaine Les anges descendus des cieux, Chanter à perte d'haleine Ce cantique mélodieux : 2. Bergers pour qui cette fête ? Quel est l’objet de tous ces chants ? Quel vainqueur ? Quelle conquête ? Mérite ces cris triomphants : 3. Ils annoncent la naissance Du libérateur d’Israël ; Et pleins de reconnaissance, Chantent, en ce jour solennel : 4. Cherchons tous l’heureux village Qui l’a vu naître sous ses toits ; Offrons-lui le tendre hommage, Et de nos cœurs et de nos voix : 5. Dans l’humilité profonde, Où vous paraissez à nos yeux ; Pour vous louer, roi du monde, Nous redirons ce chant joyeux : 6. Déjà par la voix de l’Ange, Par les hymnes des chérubins, La terre suit la louange Qui se chante aux parvis divins. 7. Bergers, quittez vos retraites, Unissez-vous à leurs concerts ; Et que vos tendres musettes Fassent retentir dans les airs. 8. Dociles à leur exemple, Seigneur, nous viendrons désormais, Au milieu de votre temple, Chanter avec eux vos bienfaits : |
1. Corramos corramos La música suena. A cantarle al Niño En la nochebuena. R./ Venid, venid pastores Venid a adorar Al Rey de los cielos Que ha nacido ya. 2. Corramos corramos Adorar al Niño. Llevemosle flores, Que está en el portal. | 1. Accourons accourons La musique retentit. Venons chanter pour l'Enfant En cette nuit de Noël. R. / Venez, bergers venez Venez adorer Le Roi des cieux Qui vient de naître. 2. Accourons accourons Adorer l'Enfant. Portons-lui des fleurs, Lui qui est dans la crèche. |
Il est né le Divin Enfant Jouez hautbois, résonnez musettes Il est né le Divin Enfant Chantons tous son avènement ! Depuis plus de quatre mille ans Nous le promettaient les prophètes Depuis plus de quatre mille ans Nous attendions cet heureux temps Ah! qu'il est beau, qu'il est charmant Ah! que ses grâces sont parfaites Ah! qu'il est beau, qu'il est charmant Qu'il est doux ce divin enfant Une étable est son logement Un peu de paille est sa couchette Une étable est son logement Pour un Dieu quel abaissement O Jésus, ô roi tout puissant Tout petit enfant que vous êtes O Jésus, ô roi tout puissant Régnez sur nous entièrement |
Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. Tant sont allés, tant sont venus, Que sur le soir se sont perdus. S'en sont allés chez le boucher : « Boucher, voudrais-tu nous loger ? – Entrez, entrez, petits enfants, Y a d'la place assurément. » Ils n'étaient pas sitôt entrés Que le boucher les a tués ! Les a coupés en p'tits morceaux Et puis salés dans un tonneau. Saint Nicolas au bout d'sept ans Vint à passer dedans ce champ. Alla frapper chez le boucher : « Boucher, voudrais-tu me loger ? – Entrez, entrez, saint Nicolas, Y a de la place, il n'en manque pas. » Il n'était pas sitôt entré Qu'il a demandé à souper. On lui apporte du jambon. Il n'en veut pas, il n'est pas bon. On lui apporte du rôti. Il n'en veut pas, il n'est pas cuit. « Du p'tit salé, je veux avoir Qu'il y a sept ans qu'est au saloir. » Quand le boucher entendit ça, Hors de sa porte, il se sauva ! « Petits enfants qui dormez là, Je suis le grand saint Nicolas. » Le grand saint étendit trois doigts, Les trois enfants ressuscita. Le premier dit : « J'ai bien dormi. » Le second dit : « Et moi aussi. » A ajouté le plus petit : « Je croyais être au Paradis ! » |
Gospodu Bogu pamolimsya Drievnyuyu byl vozvestim Kak v Solovkak nam rasskazyval Inok tchestnoy Pitirim (Fin : Sam Kudeyar Pitirim) 1. Zhylo dvenadtsat razboynikov, Zhyl Kudiyar ataman. Mnogo razboyniki prolili Krovi tchiestnyk kristian. 2. Mnoga bogatstva nagrabili, Zhili v driemutchiem liessu. Sam Kudiyar izpod Kieva Vykral divitsukrassu. 3. Dnyom s polyubovnitsey tiechyilsa, Notchyu nabegui tvaril. Vdrug u razboynika lyutaga Swovist Gaspod prabudil. 4. Brossil swayik on tavarichtchiy, Brossil nabegui tvarit. Sam Kudiyar v monastyr pachyol Bogu i lyudyam sluzhit. | Seigneur Dieu, nous te prions, Faisant mémoire d'une vielle légende Comme nous la conta aux Iles Solovki Un certain moine nommé Pitirim. (Fin : Kudeyar Pitirim, lui-même.) 1. Il y avait douze brigands de grand chemin Il y avait Kudeyar leur chef. Les brigands versèrent le sang De tant de bons chrétiens. 2. Ils pillèrent tant de richesses, Se cachant dans l'épaisse forêt. Kudeyar lui-même près de Kiev Enleva une belle jeune fille. 3. Il couchait avec son amante le jour, Il partait piller la nuit. Mais un jour, du cruel brigand Le Seigneur a éveillé la conscience. 4. Il a laissé ses camarades, Il a cessé ses pillages. Kudeyar lui-même est entré au monastère Servir Dieu et les hommes. |
Locus iste a Deo factus est inestimabile sacramentum irreprehensibilis est | Dieu a fait de ce lieu l'inestimable signe de sa présence, temple d'infinie sainteté. |
Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils et vos compagnes ! Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés ? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés ? (bis) Français, pour nous, ah ! quel outrage Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! Quoi ! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis) Grand Dieu ! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ! Tremblez, tyrans et vous perfides L'opprobre de tous les partis, Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis) Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux, Contre vous tout prêts à se battre ! Français, en guerriers magnanimes, Portez ou retenez vos coups ! Epargnez ces tristes victimes, A regret s'armant contre nous. (bis) Mais ces despotes sanguinaires, Mais ces complices de Bouillé, Tous ces tigres qui, sans pitié, Déchirent le sein de leur mère ! Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs. Liberté, Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! (bis) Sous nos drapeaux que la victoire Accoure à tes mâles accents, Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus, Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus. (bis) Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre. |
1. Voici la blanche maisonnette Aux volets gris, au toit pointu, Par la verdure jusqu'au faîte, Comme d'un manteau revêtu. Vers la rivière qui serpente Le jardin descend doucement ; Et les grands saules, sur la pente Trempent dans l'eau leur front dormant. Le banc du bois sous la charmille Domine le riant coteau : L'église du village brille Au soleil près du vieux château. R. Salut demeure hospitalière, Salut bosquets, sentiers ombreux, Où mon enfance tout entière A vu couler ses jours heureux ! 2. Chaque année, aux feuilles nouvelles, Je reviens vers les lieux aimés. Les pervenches sont toujours belles, Les lilas toujours embaumés. Et tout me semble me reconnaître, Me parler des temps d'autrefois. Chaque fleur, est-ce donc un être A qui ne manque que la voix ? Mes regards s'humectent de larmes : Je pleure et chante tour à tour ; Mais mon trouble est rempli de charmes Et mon âme est pleine d'amour ! |
Poésie d'Edouard Guinand (Paris 1838 - Paris XVI 1909)
Musique de Gaston Salvayre (Toulouse, 1847 - Ramonville-St-Agne 1916)
A Saint-Exupère de Toulouse, pour le 100e anniversaire de la mort du compositeur.
Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle Où l'Homme-Dieu descendit jusqu'à nous, Pour effacer la tache originelle, Et de son Père arrêter le courroux. Le monde entier tressaille d'espérance, A cette nuit qui lui donne un Sauveur. Peuple, à genoux, attends ta délivrance Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur. De notre foi que la lumière ardente Nous guide tous au berceau de l'Enfant, Comme autrefois une étoile brillante Y conduisit les chefs de l'Orient. Le Roi des rois naît dans une humble crèche : uissants du jour, fiers de votre grandeur, A votre orgueil, c'est de là que Dieu prêche. Courbez vos fronts devant le Rédempteur. Le Rédempteur a brisé toute entrave, La Terre est libre et le Ciel est ouvert. Il voit un frère où n'était qu'un esclave, L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer. Qui lui dira notre reconnaissance ? C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt. Peuple, debout ! Chante ta délivrance. Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur. |
Narodil se Kristus Pán, veselme se, z růže kvítek vykvet nám, radujme se. R./ Z života čistého, z rodu královského, nám, nám narodil se. Jenž prorokován jest, veselme se, ten na svět poslán jest, radujme se. Člověčenství naše, veselme se, ráčil vzít Bůh na sebe, radujme se. Goliáš oloupen, veselme se, člověk jest vykoupen, radujme se. | Christ, le Seigneur, est né, soyons joyeux. Fleur qui a fleuri d'une rose, réjouissons-nous. R./ D'une vierge, d'une famille royale, Il nous est né. Celui qui avait été prophétisé, soyons joyeux. Il a été envoyé dans le monde, réjouissons-nous. Dieu a daigné, soyons joyeux, Prendre notre humanité pour lui-même, réjouissons-nous. Goliath est volé, soyons joyeux. L'homme est racheté, réjouissons-nous. |
Dans une boîte en carton Sommeillent les petits santons Le berger, le rémouleur Et l'Enfant Jésus rédempteur Le Ravi qui le suit Est toujours ravi Les moutons En coton Sont serrés au fond Un soir alors Paraît l'étoile d'or Et tous les petits santons Quittent la boîte de carton Naïvement Dévotement Ils vont à Dieu Porter leurs vœux Et leur chant Est touchant Noël ! Noël ! Noël ! Noël joyeux de la Provence Le berger comme autrefois Montre le chemin aux trois Rois Et ces rois ont pour suivants Des chameaux chargés de présents Leurs manteaux Sont très beaux Dorés au pinceau Et ils ont Le menton Noirci au charbon De grand matin J'ai vu passer leur train, Ils traînaient leurs pauvres pieds Sur les gros rochers de papiers Dans l'étable de bois blanc Il est là le divin enfant Entre le bœuf au poil roux Et le petit âne à l'œil doux Et l'enfant Vagissant Murmure en dormant : « Les jaloux Sont des fous Humains, aimez-vous ! » Mais au matin Joyeux Noël prend fin Alors les petits santons Regagnent la boîte en carton Naïvement Dévotement Ils dormiront Dans du coton En rêvant Du doux chant Noël ! Noël ! Noël ! Noël joyeux de la Provence Dormez chers petit santons Dans votre boîte en carton Noël ! Noël ! Noël ! |
Nisi Dominus ædificaverit domum in vanum laboraverunt qui ædificant eam. Nisi Dominus custodierit civitatem frustra vigilat qui custodit eam. Vanum est vobis ante lucem surger : surgite postquam sederitis qui manducatis panem doloris. Cum dederit dilectis suis somnum : ecce hæreditas Domini filii : merces fructus ventris. Sicut sagittæ in manu potentis : ita filii excussorum. Beatus vir qui implevit desiderium suum ex ipsis : non confundetur cum loquetur inimicis suis in porta. | Si le Seigneur ne bâtit la maison, c'est en vain que travaillent ceux qui la bâtissent. Si le Seigneur ne garde la cité, c'est en vain que le gardien veille. C'est en vain que vous vous levez avant le jour : levez-vous après avoir pris votre repos, vous qui mangez le pain de la douleur. Car Dieu donne le sommeil à ses bien-aimés. Des fils sont un héritage du Seigneur, la postérité est une récompense. Comme les flèches dans la main d'un guerrier, ainsi sont les enfants des persécutés. Heureux l'homme dont les nombreux enfants comblent les vœux ; il ne sera pas confondu quand il répondra à ses ennemis à la porte de la ville. |
O magnum mysterium et admirabile sacramentum ut animalia viderent Dominum natum jacentem in præsepio. O beata Virgo cujus viscera meruerunt portare Dominum Jesum Christum. Alleluia. | O grand mystère et sacrement admirable que les animaux aient vu le Seigneur en sa naissance gisant dans une crèche. Bienheureuse Vierge de qui les entrailles ont mérité de porter le Seigneur Jésus Christ. Alléluia. |
O sainte croix, toi notre unique espérance, en ces temps de persécution, donne-nous ta grâce immortelle, et garde-nous des pièges et des ruses du Méchant. O Trinité, fontaine salutaire, l'univers célèbre ta majesté. De ta croix chantons la victoire ; par elle, donne-nous la vie éternelle, et le saint Amour. |
O Salutaris Hostia, Quæ cœli pandis ostium : Bella premunt hostilia, Da robur, fer auxilium. Uni trinoque Domino Sit sempiterna gloria ; Qui vitam sine termino Nobis donet in patria. Amen. | O Salutaire Hostie, adorable Victime, Qui nous ouvres le Ciel à tous, D'un puissant ennemi l'insulte nous opprime : Sois notre force et défends-nous. Gloire soit à jamais à l'Etre inconcevable De la Sainte Unité des Trois, Dont la bonté nous donne un règne interminable En la patrie où tous sont rois ! Amen. (P. Corneille) |
O vos omnes qui transitis per viam attendite et videte si est dolor sicut dolor meus. | Vous tous qui passez par le chemin regardez et voyez s’il existe une douleur telle que la mienne. |
Pange, lingua gloriosi Corporis mysterium Sanguinisque pretiosi, Quem in mundi pretium Fructus ventris generosi Rex effudit gentium. Nobis datus, nobis datus Ex intacta Virgine Et in mundo conversatus Sparso verbi semine Sui moras incolatus Miro clausit ordine. In supremæ nocte cenæ Recumbens cum fratribus Cibis in legalibus Cibum turbæ duodenæ Se dat suis minibus. Verbum caro panem verum Verbo carnem efficit, Fitque sanguis Christi merum, Et, si sensus deficit, Ad firmandum cor sincerum Sola fides sufficit. | Chante, ô ma langue, Le mystère de ce corps très glorieux Et de ce sang si précieux Que le Roi des nations, Issu d'une noble lignée, Versa pour le prix de ce monde. Fils d'une mère toujours vierge, Né pour nous, à nous donné, Et de ce monde ayant vécu, Verbe en semence semé, Il conclut son temps d'ici-bas Par une action incomparable. La nuit de la dernière cène, Ayant pleinement observé La Pâque selon la loi, De ses propres mains, il s'offrit En nourriture aux douze Apôtres. Le Verbe fait chair, par son verbe, Fait de sa chair le vrai pain ; Le sang du Christ devient boisson Nos sens étant limités C'est la foi seule qui suffit pour affermir Les cœurs sincères. |
Panis angelicus fit panis hominum dat panis caelicus figuris terminum. O res mirabilis : manducat Dominum pauper, servus et humilis. | Le pain des anges devient le pain des hommes, le pain du ciel met fin à toute autre image. O prodige, le Seigneur se fait la nourriture du pauvre, de l'esclave, de l'humble créature. |
Pater noster qui es in cælis sanctificetur nomen tuum adveniat regnum tuum fiat voluntas tua sicut in cœlo et in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis hodie et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. Et ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo. | Notre père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié que ton règne vienne que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal. |
L'ombre vient, le jour qui meurt, au monde dire adieu En voulant prier, le cœur sera plus près de Dieu Dans l'église vaste et sombre, quand la terre dort Nous voulons prier dans l'ombre Dieu qui veille encor O mon Dieu ! Prends pitié de nous ! Nous tombons à genoux. O Seigneur, Tu vois Tes fils qui tombent à genoux Trop souvent, ils T'ont peiné ; désarme Ton courroux Vois leurs maux et vois leurs peines, Dieu de tout pardon Ils ont éprouvé Ta crainte, montre-Toi très bon O mon Dieu ! Prends pitié de nous ! Nous tombons à genoux. |
Pueri concinite nato regi psallite ! Voce pia dicite : "Apparuit quem genuit Maria !" Sunt impleta Quem predixit Gabriel Eja ! Virgo Deum genuit quem divina voluit clementia. Hodie apparuit in Israel. Ex Maria virgine natus est Rex alleluia ! | Enfants, chantez ensemble, jouez pour le roi qui vient de naître ! Dites avec vos voix tendres : « Il est apparu Celui que Marie a engendré ! » Les paroles de l'ange Gabriel se sont réalisées. Ah ! la Vierge a donné naissance au Dieu et sa divine douceur L'a accepté. Aujourd'hui, Il est apparu en Israël. De la Vierge Marie est né un roi, alléluia ! |
(Intr.) Requiem in æternam dona eis Domine et lux perpetua luceat eis. (Ps.) Te decet hymnus Deus in Sion et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam ad te omnis caro veniet. Requiem. V/. In memoria æterna erit justus ab auditione mala non timebit. (Trait.) Absolve Domine animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum. Et gratia tua illis succurrente mereantur evadere judicium ultionis. Et lucis æternæ beatitudine perfrui. (Séq.) 1. Dies iræ dies illa solvet sæclum in favilla teste David cum Sybilla. 2. Quantus tremor est futurus quando judex est venturus cuncta stricte discussurus ! 3. Tuba mirum spargens sonum per sepulcra regionum coget omnes ante thronum. 4. Mors stupebit et natura cum resurget creatura judicanti responsura. 5. Liber scriptus proferetur in quo totum continetur unde mundus judicetur. 6. Judex ergo cum sedebit quidquid latet apparebit nil inultum remanebit. 7. Quid sum miser tunc dicturus ? Quem patronum rogaturus ? Cum vix justus sit securus. 8. Rex tremendæ majestatis qui salvandos salvas gratis salva me fons pietatis. 9. Recordare Jesu pie quod sum causa tuæ viæ ne me perdas illa die. 10. Quærens me sedisti lassus redemisti crucem passus tantus labor non sit cassus. 11. Juste judex ultionis donum fac remissionis ante diem rationis. 12. Ingemisco tamquam reus culpa rubet vultus meus supplicanti parce Deus. 13. Qui Mariam absolvisti et latronem exaudisti mihi quoque spem dedisti. 14. Preces meæ non sunt dignæ sed tu bonus fac benigne ne perenni cremer igne. 15. Inter oves locum præsta et ab hædis me sequestra statuens in parte dextra. 16. Confutatis maledictis flammis acribus addictis voca me cum benedictis. 17. Oro supplex et acclinis cor contritum quasi cinis gere curam mei finis. 18. Lacrimosa dies illa, qua resurget ex favilla judicandus homo reus huic ergo parce Deus. 19. Pie Jesu Domine dona eis requiem. Amen. (Offert.) Domine Jesu Christe Rex gloriæ libera animas omnium fidelium defunctorum de pænis inferni et de profundo lacu libera eas de ore leonis ne absorbeat eas tartarus ne cadant in obscurum sed signifer sanctus Michael repræsentet eas in lucem sanctam quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus. V/. Hostias et preces tibi Domine laudis offerimus tu suscipe pro animabus illis quarum hodie memoriam facimus fac eas Domine de morte transire ad vitam. Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt cæli et terra gloria tua. Hosanna in excelsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis. Agnus Dei qui tollis peccata mundi miserere nobis. Agnus Dei qui tollis peccata mundi dona eis requiem sempiternam. Lux æterna luceat eis Domine cum sanctis tuis in æternum quia pius es. V/. Requiem in æternam dona eis Domine et lux perpetua luceat eis. Requiescant in pace. R/. Amen. (Rép.) Libera me Domine de morte æterna in die illa tremenda quando cæli movendi sunt et terra. Â Dum veneris judicare sæculum per ignem. V/. Tremens factus sum ego et timeo dum discussio venerit atque ventura ira. V/. Dies illa dies iræ calamitatis et miseriæ dies magna et amara valde. V/. Requiem in æternam dona eis Domine et lux perpetua luceat eis. 1. In paradisum deducant Angeli in tuo adventu suscipiant te Martyres et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem. Chorus Angelorum te suscipiat et cum Lazaro quondam paupere æternam habeas requiem. 2. Ego sum resurrectio et vita qui credit in me etiam si mortuus fuerit, vivet et omnis qui vivit et credit in me non morietur in æternum. | Donne-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière sans fin luise pour eux. L'hymne de louange t'es due, ô Dieu, dans Sion ; on accomplira dans Jérusalem les vœux qu'on t'a faits. Exauce ma prière, ô toi, vers qui viennent tous les hommes. Donne-leur. Le juste laissera une mémoire éternelle, il ne sera pas effrayé par une nouvelle funeste. Délivre, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tout lien de péché. Et que, secourus par ta grâce, ils méritent, Seigneur, d'éviter l'arrêt de ta justice et de goûter les joies de l'éternelle lumière. Ce sera le jour de la colère, le jour qui réduira le monde en cendres : David et la Sibylle nous l'affirment. Combien grand sera l'effroi, quand le Juge se présentera pour tout scruter avec rigueur ! Le son éclatant de la trompette, retentissant jusque dans les tombeaux, rassemblera tous les hommes devant le trône. La nature et la mort seront dans la stupeur quand la créature ressuscitera pour répondre à son Juge. On produira le livre dont les pages renferment tout l'objet du jugement du monde. Quand donc siégera le Juge, tout ce qui était caché sera dévoilé, rien ne demeurera impuni. Malheureux ! que dirai-je ? quel protecteur invoquerai-je, quand à peine le juste sera rassuré ? O Roi, ô Majesté redoutable, qui sauve gratuitement les prédestinés, sauve-moi, source de bonté. Souviens-toi, miséricordieux Jésus, que je suis la cause de ta venue ; ne me perds pas en ce jour. Tu t'es assis de fatigue à ma recherche, tu m'as racheté par le supplice de la Croix : que tant de peine ne soit point inutile. Juge qui punis justement, remets ma dette avant le jour des comptes. Je gémis comme un coupable ; la faute couvre mon visage de confusion ; ô Dieu, pardonne à celui qui te supplie. Tu as absous Madeleine ; tu as exaucé le larron ; tu m'as donné à moi-même l'espérance. Mes prières ne sont pas dignes ; mais, toi si bon, fais, par ta bonté, que je ne brûle point dans le feu éternel. Mets-moi parmi tes brebis et sépare-moi des boucs en me plaçant à ta droite. Quand les maudits couverts de confusion seront voués aux flammes vengeresses, appelle-moi avec les bénis. Suppliant et prosterné, le cœur broyé comme la cendre, je t'en conjure, protège mon heure dernière. Jour de larmes, où l'homme coupable renaîtra de sa cendre pour être jugé : pardonne-lui, ô Dieu ! Miséricordieux Jésus, donne-leur le repos. Ainsi soit-il. Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire, délivre les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l'enfer et du lac profond ; délivre-les des dents du lion ; que l'abîme ne les engloutisse pas et qu'elles ne tombent pas dans les ténèbres, mais que saint Michel qui porte l'étendard divin les conduise dans la sainte lumière, qu'autrefois tu as promise à Abraham et à sa postérité. Nous t'offrons, Seigneur, des sacrifices et des prières de louanges : reçois-les pour les âmes dont nous faisons aujourd'hui la mémoire et fais-les passer, Seigneur, de la mort à la vie. Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu de Sabat. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna ! au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna ! au plus haut des cieux. Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-leur le repos éternel. Que la lumière sans fin luise pour eux, Seigneur, avec tes saints à jamais, car tu es bon. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière sans fin luise pour eux. Qu'ils reposent en paix. Ainsi soit-il. Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle en ce jour redoutable : quand les cieux et la terre trembleront, lorsque tu viendras juger le monde par le feu. La crainte me saisit, je frémis d'effroi dans l'attente du bouleversement et de la colère à venir. Ce jour-là, jour de colère, de calamité et de misère ; jour grand et plein d'amertume ! Donne-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière sans fin luise pour eux. Que les Anges vous conduisent en paradis ; qu'à votre arrivée, les Martyrs vous reçoivent et vous introduisent dans la cité sainte de Jérusalem. Que le chœur des Anges vous accueille et qu'avec Lazare, pauvre autrefois, vous ayez le repos éternel. Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra pas pour toujours. |
S'nami Bog. Razouméitié iazytzy, i pocariaïtiésia iaco s'nami Bog. | Dieu est avec nous. Entendez, peuples, et soumettez-vous car Dieu est avec nous. |
Regina cæli lætare alleluia Quia quem meruisti portare alleluia Resurrexit sicut dixit alleluia Ora pro nobis Deum alleluia. | Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia ! Car celui que vous avez mérité de porter, alléluia ! Est ressuscité comme il l'a dit, alléluia ! Priez Dieu pour nous, alléluia ! |
Sakoura yaoino sorawa. Miwatasô kaguiri. Nioi izo izoro. Izaya ! Mini yôkan'. Katsumi ka kumo ka ? Saita sakoura hana mite Modohoshi no wa, Momidgi kara saki No matsu toki wa toki wa izayôkan'. Sakoura tatsu yo na momidgi. Amatsou toki wa toki wa izayôkan'. | Cerisiers sous le ciel bleu. On les regarde sans fin. Ils se détachent sur le ciel. Réjouissons-nous ! Allons les voir. Est-ce une brume, un brouillard ? En allant voir les fleurs des cerisiers éclos, Quand on s'en retourne, On se souvient De ces temps de fête qui nous réjouissent. Cerisiers, vous êtes un vrai spectacle. Au moment de la fête, vous nous réjouissez. |
Salve Regina mater misericordiæ Vita dulcedo et spes nostra salve. Ad te clamamus exules filii Hevæ. Ad te suspiramus gementes et flentes in hac lacrymarum valle. Eia ergo advocata nostra illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum benedictum fructum ventris tui nobis post hoc exsilium ostende. O clemens o pia o dulcis Virgo Maria. | Salut, ô Reine, mère de miséricorde : notre vie, notre douceur, notre espérance, salut ! Vers toi nous crions, exilés, fils d'Eve. Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Oh ! toi, notre avocate, tourne vers nous tes yeux miséricordieux. Et Jésus, le fruit béni de tes entrailles, quand prendra fin cet exil, montre-le nous ! O clémente, ô tendre, ô douce Vierge Marie. |
Sicut cervus desiderat ad fontes aquarum Ita desiderat anima mea ad te, Deus. | Comme le cerf aspire après l'eau vive, Ainsi mon âme aspire après le Seigneur. |
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Dio del cielo, Signore delle cime, Un nostro amico hai chiesto alla montagna. Ma, ti preghiamo, Su nel paradiso Lascialo andare Per le tue montagne. Santa Maria, Signora della neve, Copri col bianco, soffice mantello Il nostro amico, il nostro fratello. Su nel paradiso Lascialo andare Per le tue montagne. | Dieu du ciel, Seigneur des cîmes, Tu as appelé un de nos amis. Mais nous te prions : Là-haut, au Paradis, Laisse-le cheminer A travers tes montagnes. Sainte Marie, Notre-Dame des neiges, Recouvre de ton manteau moelleux et blanc Notre ami, notre frère. Là-haut, au Paradis, laisse-le cheminer A travers tes montagnes. |
Soyez dans la paix Toutes les nations Je vous rassemblerai du bout du monde Et que dans la foi Votre unité Allume au cœur des hommes l'Espérance |
Tantum ergo Sacramentum, Veneremur cernui ; Et antiquum documentum Novo cedat ritui : Præstet fides supplementum Sensuum defectui. Genitori, Genitoque, Laus et jubilatio ! Salus, honor, virtus quoque. Sit et benedictio : Procedenti ab utroque Compar sit laudatio. Amen. | Un si auguste sacrement, Adorons-le prosternés ; Que les antiques dévotions Fassent place au nouveau rite : Que la foi de nos cœurs supplée Aux faiblesses de nos sens. Au Père et à son Fils unique, Louange et vibrant triomphe ! Gloire, honneur et toute-puissance. Bénissons-les à jamais : A l'Esprit procédant des deux, Egale adoration. Ainsi soit-il. |
Tebe poem, Tebe blago slovim, Tebe blago darim Gospodi. I malim tisja Boženaš. | Tiébié païom, Tiébié blago slovim, Tiébié blago darim Gospodi. I molim tissia bogénach'. | Nous te chantons, Nous te bénissons, Nous te remercions Seigneur. Nous te supplions, ô Dieu. |
Tollite hostias et adorate Dominum in atrio sancto ejus. Lætentur coeli et exsultet terra a facie Domini quoniam venit. | Prenez vos offrandes et adorez le Seigneur dans son sanctuaire. Que les cieux se réjouissent et qu'exulte la Terre devant la face du Seigneur car il vient. |
Ubi caritas et amor, Deus ibi est. Congregavit nos in unum Christi amor. Exsultemus, et in ipso jucundemur. Timeamus, et amemus Deum vivum. Et ex corde diligamus nos sincero. Simul ergo cum in unum congregamur : Ne nos mente dividamur, caveamus. Cessent jurgia maligna, cessent lites. Et in medio nostri sit Christus Deus. Simul quoque cum beatis videamus Glorianter vultum tuum, Christe Deus, Gaudium quod est immensum, atque probum : Sæcula per infinita sæculorum. Amen. | Où sont l'amour et la charité, là est Dieu. L'amour du Christ nous a réunis ensemble. Tressaillons et réjouissons-nous en lui. Craignons et aimons le Dieu vivant. Et aimons-nous d'un cœur sincère. Ne formons donc tous qu'un seul corps : Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde. Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes. Et que le Christ soit au milieu de nous. Qu'avec les bienheureux, nous voyions Votre glorieux visage, ô Christ Dieu, Joie immense et divine; Pendant la durée infinie des siècles. Ainsi soit-il. |
Veni Creator Spiritus Mentes tuorum visita Imple superna gratia Quæ ti creasti pectora. Qui diceris Paraclitus Altissimi donum Dei Fons vivus ignis caritas Et spiritalis unctio. Tu septiformis munere Digitus paternæ dexteræ Tu rite promissum Patris Sermone ditans guttura. Accende lumen sensibus Infunde amorem cordibus Infirma nostri corporis Virtute firmans perpeti. Hostem repellas longius Pacemque dones protinus Ductore sic te prævio Vitemus omne noxium. Per te sciamus da Patrem Noscamus atque Filium Teque utriusque Spiritum Credamus omni tempore. Deo Patri sit Gloria Et Filio qui a mortuis Surrexit ac Paraclito In sæculorum sæcula. Amen. | Viens, Esprit Créateur, Visite l'âme de tes fidèles Emplis de la grâce d'En-Haut Les cœurs que tu as créés. Toi qu'on nomme le Conseiller, Toi, le don du Dieu très-haut, Source vive, feu, charité, Invisible consécration. Tu es l'Esprit aux sept dons, Le doigt de la droite du Père, L'Esprit de vérité promis, Toi qui inspire nos paroles. Enflamme-nous de ta lumière, Emplis nos cœurs de ton amour, Affermis toujours de ta force La faiblesse de notre corps. Repousse l'ennemi au loin, Donne-nous ta paix sans retard, Sous ta conduite et ton conseil Nous éviterons toute erreur. Fais-nous connaître Dieu le Père, Révèle-nous le Fils, Et toi, leur commun Esprit, Fais-nous toujours croire en Toi. Gloire à Dieu le Père, Au Fils ressuscité d'entre les morts, à l'Esprit Saint, Pour les siècles des siècles. Amen. |
Vinea mea electa ego te plantavi : quomodo conversa es in amaritudinem ut me crucifigeres et Barrabam dimitteres ? Sepivi te et lapides elegi ex te et ædificavit turrim. | O ma vigne que j'ai choisie, je t'ai plantée moi-même : comment t'es-tu transformée pour donner des fruits amers au point de me crucifier et de libérer Barrabas ? Je t'ai protégée d'une haie et débarrassée de tes pierres et j'ai construit une tour pour ta défense. |
Deep River, my home is over Jord'n; Oh deep river Lord, I want to cross over into camp ground. Oh don't you want to go to that gospel feast, that promised land where all is peace? | Fleuve profond, ma demeure est au delà du Jourdain ; O fleuve profond, Seigneur, je veux le traverser et arriver au campement. O ne veux-tu pas rejoindre cette fête de l'Evangile, cette terre promise où règne la paix ? |
Ipharadisi, ikhaya labafile Kulapho sophumla khona. | Iparadissi, où tous les morts vivent. Puissions-nous les y rejoindre tous un jour. |
We are climbing Jacob's ladder Soldiers of the Cross Every round goes higher Sinner, do you love your Jesus? If you love Him, why not serve Him? | Nous montons à l'échelle de Jacob Soldats de la Croix Chacun monte toujours plus haut Pêcheur, aimes-tu Jésus ? Si tu L'aimes, pourquoi ne Le sers-tu pas ? |
Soon-a will be done with the troubles of the world, goin' home to live with God. No more weeping and awailing... I wan't meet my mother... I wan't meet my Jesus... | Je laisserai bientôt derrière moi les peines de ce monde, Je rejoins le bon Dieu chez lui. Finis les pleurs et les lamentations... Je veux retrouver ma mère... Je veux retrouver mon Jésus... |
A la claire fontaine m'en allant promener J'ai trouvé l'eau si claire que je m'y suis baigné Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher Sur la plus haute branche, un rossignol chantait Chante, rossignol chante, toi qui as le cœur gai Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer J'ai perdu mon amie sans l'avoir mérité Pour un bouquet de roses que je lui refusai Je voudrais que la rose fût encore au rosier Et que ma douce amie fût encore à m'aimer |
O say can you see By the dawn's early light What so proudly we hailed At the twilight's last gleaming Whose broad stripes and bright stars Through the perilous fight O'er the ramparts we watched Were so gallantly streaming? And the rockets' red glare The bombs bursting in air Gave proof through the night That our flag was still there O say does that star-spangled Banner yet wave O'er the land of the free And the home of the brave? O thus be it ever When freemen shall stand Between their loved homes And the war's desolation! Blest with vict'ry and peace May the heav'n-rescued land Praise the Power that hath made And preserved us a nation! Then conquer we must When our cause it is just And this be our motto "In God is our trust." And the star-spangled banner In triumph shall wave O'er the land of the free And the home of the brave! | Oh ! Peux-tu voir Dans la clarté du matin Celui que nous avons si fièrement salué A l'extrême lueur du crépuscule Dont les larges bandes et les brillantes étoiles Au travers du combat périlleux Sur les remparts que nous regardions Flottaient si galamment ? Et l'éclat rouge des fusées Les bombes éclatant dans les airs Nous prouvérent dans la nuit La présence de notre étendard Oh ! Notre bannière étoilée Flotte-t-elle encore Sur la terre de la liberté Et la patrie des braves ? Oh ! Qu'il en soit ainsi Tant que l'homme libre vivra Entre son foyer Et la désolation de la guerre ! Béni par la victoire et la paix Que la pays sauvé par le ciel Célébre le Pouvoir qui a su nous donner Et préserver une nation ! Ainsi nous devons conquérir Pour une juste cause Et que notre devise soit « En Dieu est notre espoir ». Et la bannière étoilée En triomphe flottera Sur la terre de la liberté Et la patrie des braves ! |
¡ Ay ! linda amiga Que no vuelvo a ver te, Cuerpo garrido Que me lleva la muerte. No hay amor sin pena Pena sin dolor Ni dolor tan agudo Como el del amor. Levanté mi madre Al salir el sol Fuí por los campos verdes A buscar mi amor. | Ma douce amie O déjà si lointaine Corps élégant Qui me fait mourir d'amour. Pas d'amour sans peine, Peine sans douleur, Ni douleur aussi vive Que douleur d'amour. Me levai ma mère Dès le point du jour J'allai par la campagne Chercher mon amour. |
Bahay Kubo kahima't munti. Ang halaman doon ay sari-sari ; Singkamas at la long, si garillas, mani, [seguidillas ?] Sitao, batao, patani. Kundol patola, upo't kalabasa. At saka mayroon pang labanos, mustasa ; Sibuyas, kamatis baoang at luya, Sa palibo't ay puro linga. | My nipa hut even little (is surrounded) by plants of different kinds ; Filipino vegetables turnips and eggplants spinach and peanut string beans, batao, lima beans. Plenty of lady guards, battle guards and squashes. There are also radishes, mustashes ; onions, tomatoes, garlic and gingers and everywhere has bread spices. | Ma hutte même petite (est entourée) de plantes de toutes sortes ; navets et aubergines épinards et arachide haricots verts, batao, haricots de lima. Beaucoup de poireaux, betteraves et courges. Il y a aussi des radis, de la moutarde ; des oignons, des tomates, de l'ail et du gingembre et partout des pains d'épices. |
Cette traduction du tagalog (nom de la langue aux Philippines)
nous a été donnée en anglais par une Philippine :
« C'est une chanson des fermiers indigènes philippins.
Cette chanson est enseignée dans les écoles maternelles.
Ne soyez pas surpris si la chanson parle de leur quotidien.
Elle est très appréciée ici des tout-petits. »
It is the native song of the Filipino people especially the farmers.
This song is also being taught in the school during the pre-school years.
You might be surprised that the content of the song is in their day to day life.
This song is much appreciated here by little children.
Voici la définition du titre en anglais :
BAHAY KUBO – n. nipa hut; a native Filipino dwelling house which is usually made
from bamboos for structure and nipa leaves for roofing.
The bahay kubo is very airy, and provides a cool shelter
even under the hot climate.
Une maison philippine indigène habituellement faite de bambous
avec une toiture en feuilles de nipa.
La Bahay Kubo est très bien aérée
et procure un abri frais même au plus chaud du climat.
Bahay Kubo est un terme largement utilisé pour symboliser les Philippines à travers le monde. Il suffit de taper ces deux mots dans un moteur de recherche pour s'en convaincre...
Ci-contre, une partition récupérée en 1964 grâce à une Philippine de 22 ans vivant en Californie. Sa sœur, professeur de musique et auteur de la transcription, lui avait apprise en 1948 quand elle avait six ans, à Ilocos Norte.
Ego ego ego sum abbas sum abbas, sum abbas Cucaniensis ! et consilium meum est cum bibulis, et in secta Decii voluntas mea est, et qui mane me quæsierit in taberna post vesperam nudus egredietur, et sic denudatus, denudatus veste clamabit : Wafna ! quid fecisti, Sors turpissima ? nostræ vitæ gaudia abstulisti omnia... | Moi moi moi je suis l'abbé je suis l'abbé, suis l'abbé de Cocagne ! et je tiens conseil avec des ivrognes et que la volonté de Dèce soit faite* et celui qui me cherchera au matin à la taverne en ressortira après vêpre à poil, et ainsi dépouillé, dépouillé de ses vêtements, s'exclamera : Wafna ! Qu'as-tu fait, répugnantissime oracle ? Les joies de notre vie** Toutes envolées... |
Allusions aux prières catholiques :
(*) Regina cæli
(**) Pater Noster .
Le récit fait allusion à la Passion du Christ (tombeau, crucifixion, prophète Elie).
Rossinyol, que vas a França, rossinyol Encomana'm ala mare, rossinyol, D'un bell boscatge, rossinyol, D'un vol. 2. Encomana'm ala mare, rossinyol, I a mon pare no pas gaire, rossinyol... 3. I a mon pare no pas gaire, rossinyol, Perquè m'ha mal marida, rossinyol... 4. Perquè m'ha mal marida, rossinyol, A un pastor me n'ha donada, rossinyol... 5. A un pastor me n'ha donada, rossinyol Que em fa guardar la ramada, rossinyol... 6. I n'he perdut l'esquellada, rossinyol, El vaquer me l'ha trepada, rossinyol... 7. — Vaquer, torna-me la cabra, rossinyol, — Què me doneràs per paga ? rossinyol, 8. — Un petó i una abraçada, rossinyol, — I què més, nina estimada ? rossinyol... 9. Això, són coses de mainatges, rossinyol, Quan tenen pa, volen formatge, rossinyol... | Rossignol, qui vas en France, rossignol, Porte de mes nouvelles à ma mère, rossignol Du joli bocage, rossignol, d'une volée. Porte de mes nouvelles à ma mère, Mais non pas à mon père. Parce qu'il m'a mal mariée : A un pasteur il m'a donnée, Qui me fait garder le troupeau. J'ai perdu la bête aux sonnailles. Le vacher me l'a rattrapée. — Vacher rends-moi la chèvre. — Que me donneras-tu en paiement ? — Un baiser et une embrassade. — Et quoi d’autre, belle enfant ? Ce sont là récompenses d'enfants. Quand ils ont du pain, ils veulent du fromage. |
Lascia ch'io pianga mia cruda sorte, e che sospiri la libertà. Il duol infranga queste ritorte de' miei martiri, sol per pietà. | Laissez-moi pleurer sur mon sort si cruel et soupirer après la liberté. Puisse le chagrin briser les chaînes de ma souffrance, ne serait-ce que par pitié. |
Rinaldo (Geroges Frédéric Haendel, 1711) Acte 2, air d'Almirena |
Pake tume tume tata Pake tume tume ta Tutuwa tutuwa tata Tutuwa tutuwa ta Ieme ieme Ieme ia | pas de traduction a priori : |
Canon enfantin à gestes. Il apparaît sur YouTube en février 2009 avec le groupe Tricolotraco de Saragosse en Espagne (sans le canon). Transmis oralement dans les groupes d'enfants du monde entier, il est chanté actuellement en France avec des syllabes altérées. ("Tata" est ainsi devenu "papa".) Si les mots devaient avoir un sens à l'origine, plutôt que du swahili, ils seraient plutôt proches du chichewa parlé au Malawi, voisin du Mozambique (ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'est). |
O nuit ! viens apporter à la Terre le calme enchantement de ton mystère. L'ombre qui l'escorte est si douce ! Si doux est le concert de tes voix chantant l'espérance ! Si grand est ton pouvoir, transformant tout en rêve heureux ! O nuit ! ô laisse encore à la Terre le calme enchantement de ton mystère. L'ombre qui t'escorte est si douce ! Est-il une beauté aussi belle que le rêve ? Est-il de vérité plus douce que l'espérance ? Adaptation chorale | Rendons un éternel hommage A la divinité qui règne sur nos cœurs. Mais pour mériter ses faveurs N'offrons à ses autels Que des cœurs sans partage. N'offrons à ses autels Que des cœurs sans partage. Hippolyte et Aricie (Jean-Philippe Rameau, 1733) |
Ombra mai fù Di vegetabile Cara ed amabile Soave più. | Jamais il n'y eut L'ombre d'une plante Si chère et aimable Ou si douce. |
Serse (Georges Frédéric Haendel, 1738) Acte 1, scène 1, air de Serse |
Sakura ! Sakura ! Yayoi no sora wa Miwatasu kagiri Kasumi ka kumo ka Nioi zo izuru. Iza ya ! Iza ya ! Mi ni yukan. Saita sakura Hanamite modoro, Yoshino wa sakura, Tatsuta wa momigi, Karasaki no matsou. Toki wa ! Toki wa ! Iza youkan. | Fleurs ! Fleurs ! Dans le ciel d'avril A perte de vue Elles ressemblent à la brume ou à des nuages Qui fleurissent en embaumant. Allons-y ! Allons-y ! Allons les voir ! Après avoir contemplé les fleurs écloses, Rentrons chez nous, A Yoshino et ses cerisiers, A Tatsuta et ses érables, A Karasaki et ses pins. Pour l'éternité ! Pour l'éternité ! Allons voir ! |
Se canta, que cante, canta pas per io, canta per ma mía, qu'es al luenh de io. Dejós ma finèstra ia un auselon, tota la nueit canta, canta sa canson. Aquelas montanhas que tant hautas son, m'empachan de véser mas amors ont son. Baissatz-vos montanhas, planas aussatz-vos, per que posca véser mas amors ont son. Aquelos montanhas tant s'abaissaràn, e mas amoretas se raprocharan. | S'il chante, qu'il chante, chante pas pour moi, chante pour ma mie, qui est loin de moi. Dessous ma fenêtre, il y a un oisillon, toute la nuit chante, chante sa chanson. Ces montagnes qui sont si hautes, m'empêchent de voir mes belles amours. Baissez-vous montagnes, plaines réhaussez-vous, pour que je puisse voir mes belles amours. Ces montagnes s'abaisseront et mes amourettes se rapprocheront. |
Prononciation de l'occitan : les 'o' non accentués se prononcent 'ou', les 'a' finaux se prononcent 'o'.
Teče voda, teče Cez Velecký majír. Nehal si ma, nehal, Starodávny frajír. | L'eau coule, coule, Tout doucement s'en va. Toi qui m'abandonnas, Jamais tu ne reviendras. |
Ti zwazo nan bwa ki ta pé kouté'm Lè mwen sonjé sa, Mwen genyen lapenn Ka dépi jou sa, Deu pyé mwen dan chenn. Dèyè on gwo touf pengwen, Lòt jou'm rankontré Choucoun, Il souri lè li vwè mwen, Mwen di : "Syèlla! la bèl moun!" Li di'm : "Li touvé sa chè?". Choucoun sé on marabou, Jyéli kléré kom chandèl, Li gen ti tété doubout Ay si Choucoun té fidèl, A jan mwen ta rémé li. | Les petits oiseaux nous écoutaient Lorsque j'y pense, J'éprouve de la peine Car depuis ce jour-là, J'ai les pieds et poings liés. Derrière une grosse touffe de cactus, J'ai rencontré un jour Choucoune, Elle a souri quand elle m'a vu, Je lui ai dit : « Dieu ! qu'elle est belle ! » Elle m'a répondu : « Voyez-vous ça, chéri ?» Choucoune est Marabout, Aux yeux brillant comme des chandelles, Aux petits seins bien pointus Ah ! si Choucoune était fidèle, Autant que je l'aime. |
O moun pays ! ô moun pays ! ô Toulouso, Toulouso ! Qu'aymi tas flous ! Qu'aymi tas flous, toun cel, toun soulel d'or ! Al prep de tu, al prep de tu L'âmo se sent hurouso ! E tout ayssi, é tout ayssi Me rejouis le cor ! Que you soun fiér de tas académios, Des monumens qu'ornon nostro citat ! De toun renoum é dé tas pouésios E de toun cant despey loutens citat ! Aymi tabès nostro lengo gascouno Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat ! Oh ! qu'aymi pla da tas brunos grisettos Lé tin flourit, lé souriré malin Lour pel lusén, lours poulidos manétos Lours poulits pès é lour regard taquin ! En las bésén moun cor se rebiscolo Etpey s'enbolo, etpey s'enbolo tout moun chagrin. A tous entours l'herbo semblo pus fresquo Le parpaillol a maytos de coulous Tous fruits y soun douces coumo la bresquo E tous pradèls soun claoufidis de flous ; Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé E lé ramatgé, é lé ramatgé des aouselous. De tous guerriés doun la noblo benjenço Fasquec courber le froun des sarrasis De ta fiértat é de l'independenço Que de tout tens regnet dins le pays. Oh ! soun pla fier de ma bilo tant belo Que tant rappélo, que tant rappélo de soubenis. | O mon pays ! O mon pays ! O Toulouse, Toulouse ! Que j'aime tes fleurs ! Que j'aime tes fleurs, ton ciel, ton soleil d'or ! Auprès de toi, auprès de toi L'âme se sent ravie ! Tout en ces lieux, tout en ces lieux Me réchauffe le cœur ! Que je suis fier de tes académies Des monuments ornant notre cité ! De ton renom et de tes poésies Et de ton chant depuis longtemps cité ! Oh ! j'aime aussi notre langue gasconne Qui toujours donne, qui toujours donne tant de gaîté ! J'aime surtout de tes brunes grisettes Le teint fleuri, le sourire malin Leurs beaux cheveux, leurs mains gentillettes Leurs pieds mignons, puis leur regard taquin ! Quand je les vois, mon âme se console Alors s'envole, alors s'envole tout mon chagrin. Tout à l'entour l'herble semble plus fraîche Les papillons ont plus de mille couleurs Tes fruits y sont aussi doux qu'une brise Et tous tes prés sont émaillés de fleurs ; Dans tes bosquets on entend sous l'ombrage Tendre ramage, tendre ramage, sons enchanteurs. Gloire aux guerriers dont la noble vengeance Faisait courber le front du sarrasin Et ta fierté et cette indépendance Qui de tous temps régnait dans le pays. Oui, je suis fier de ma ville si belle Qui me rappelle, qui me rappelle ces souvenirs. |
Poème de Lucien Mengaud (1805-1877) écrit en 1844, mis en musique par Louis Deffès (1819-1900), chanson créée au Capitole le 30 avril 1845. Le succès fut immédiat et durable dans tout le Languedoc. Claude Nougaro (1929-2004) l'évoque dans sa chanson Toulouse.
Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin Parfois au fond de moi se ranime L'eau verte du canal du Midi Et la brique rouge des Minimes O moun païs, ô Toulouse, ô Toulouse ! Je reprends l'avenue vers l'école Mon cartable est bourré de coups de poings Ici, si tu cognes, tu gagnes Ici, même les mémés aiment la castagne O moun païs, ô Toulouse ! Un torrent de cailloux roule dans ton accent Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes On se traite de con à peine qu'on se traite Il y a de l'orage dans l'air et pourtant... L'église Saint-Sernin illumine le soir D'une fleur de corail que le soleil arrose C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir C'est peut-être pour ça qu'on te dit ville rose ! Je revois ton pavé ô ma cité gasconne Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ? Voici le Capitole, j'y arrête mes pas Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses J'entends encore l'écho de la voix de papa C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues ! Aujourd'hui tes buildings grimpent haut A Blagnac tes avions sont plus beaux / ronflent gros Si l'un me ramène sur cette ville Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles ? O moun païs, ô Toulouse, ô Toulouse ! |
Chanson de Claude Nougaro (1929-2004) qui reprend les premières paroles de La Toulousaino.
Uti vår hage där växa blå bär. Kom hjärtans fröjd! Vill du mig något, så träffas vi där. Kom, liljor och akvileja, Kom, rosor och salivia, Kom ljuva krusmynta, Kom hjärtans fröjd! Fagra små blommor där bjuda till dans. Kom hjärtans fröjd! Vill du, så binder jag åt dig en krans. Kransen den sätter jag se'n i ditt hår. Kom hjärtans fröjd! Solen den dalar, men hoppet upp går. | Dans notre étable, là poussent des myrtilles. Viens, joie de mon cœur ! Si tu veux quelque chose de moi, alors rencontrons-nous là. Venez lys et achillées, Roses et sauge ! Viens, douce menthe, Viens, joie de mon cœur ! De jolies petites fleurs là invitent à la danse. Viens, joie de mon cœur ! Si tu veux, alors je te tresserai une couronne. Je placerai la couronne sur tes cheveux Viens, joie de mon cœur ! Tandis que descend le soleil monte mon désir. |
Menuet populaire suédois, sur un poème d'Hugo Alfvén (1972-1960) arrangé par Ivar Widéen (1871-1951). Traduction du 3e et dernier couplet : Bertrand Ollé-Guiraud - mars 2019.