Engagement de Bertrand Ollé contre les violences faites aux enfants

En 2015, Bertrand Ollé s'engage plus en avant dans la lutte contre les violences faites aux enfants, par la création de la page Facebook La Vérité pour les Petits Chanteurs à la Croix Potencée de Toulouse, France (maîtrise de la Cathédrale), décriée et attaquée par deux institutions toulousaines. En 2019, il publie alors l'ouvrage Encore victime dont voici quelques extraits :

« Denis Dupays s’est déplacé plusieurs fois. Il n’était pas originaire de Toulouse [il semblait l'être pourtant], et son talent reconnu de musicien l’a ensuite amené à diriger des enfants à Nantes, Radio-France, au Val-de-Marne. Enfant, je l’ai vu diriger des enfants au Théâtre du Capitole, l’opéra de Toulouse...  »
« La 3eme fois, a Toulouse chez un de ses amis (ex directeur de la meme chorale), un certain D.D., nous avons été invité avec un autre petit chanteur [...], a voir des k7 porno. Tout en diffusant le film, il nous a [...] et nous a demandé d'en faire autant. »
En 2024, les médias annoncent qu'il sera jugé pour viol sur mineur en 2025.

« Nous sommes en 1986, et c’est pour moi le premier de la série des départs violents de mes chefs de chœur — pour des raisons diverses d’ailleurs. Celui de Michel (Rivière) des Borderies sera suivi par le déplacement en 1989 de frère Yves (Marie) Lequin (voir son droit de réponse), en 1990 de [...]
« Ce scandale étouffé était un sujet récurrent au sein de la chorale et même à l'extérieur, puisque pendant les rassemblements de chorales d'enfants, on nous appelait "la Mané des pédés". »

Les Chevaliers du Fiel livrent leur témoignage dans un sketch intitulé Le Petit Chanteur à la croix de bois, où le petit Francis (Ginibre, petit chanteur à Toulouse de 1969 à 1976) dit avoir peur de « l'Abbé Michel ».

Une mère de famille, en 2008 : « Michel Rivière des Borderies, c’était un... excusez-moi : un fumier ! c’est lui qui a commencé. L’autre, avant, qui a été envoyé, qui a été expédié, je n’arrive plus à me souvenir du nom... [...] L’Abbé Rey était pourri jusqu’à la moëlle, mais à l’époque je ne le savais pas... [... mon fils] Emmanuel est venu dans le car s’asseoir à côté de moi, et Olivier Hoarau, qui était séminariste à l’époque, et qui était un pourri, est venu à lui : "Tu viens avec moi dans le fond du car." [...] Olivier Hoarau et Yves Lequin ont menacé mes enfants [...] de leur faire du mal si je dévoilais. Moi j’étais allée tout de suite voir [...], le prêtre de la cathédrale. Il m’avait même dit à l’époque : "Vous enlevez Emmanuel : vous faites très bien. Surtout ne le mettez pas aux scouts !" [...] Madame Chansou m’a dit, et je suis prête à le redire : "si Emmanuel n’en passe pas par là, il ne sera pas normal". Elle avait 53 ans. » « En sortant de l’archevêché, Monseigneur [...] m’a dit : "Madame [...], je compte sur vous pour ne pas éclabousser l’Eglise. Alors c’est sûr que je ne suis pas allée me précipiter vers le journal La Dépêche du Midi pour aller le dire ! »

En 2008, un ancien camarade d'infortune : « Malheureusement, lorsque, au début de l’été 1986, nous participons à une semaine de prises de vues à Boutx-le-Mourtis, chez "Madame Mercier, amie de Madame Chansou", je partage chaque soir mon lit avec cet adulte indisposant. »

Une autre mère de famille, en 2017 : « Bonsoir, nous avons appris avec Marie* et Constance* que Michel des Borderies a été écarté des PCL, c'est le Père Vénitus qui l'a annoncé à Constance*. Ils ont l'air tous sonnés, parce qu'il semblerait que le diocèse de Toulouse soit intervenu "énergiquement", ce qui est très bien, nous n'en savons pas plus. Mais nous sommes toutes trois soulagées. » (* Les prénoms ont été modifiés.)

Un peu avant Noël 2017, un petit chanteur adulte : « Je ne partage pas l'avis de ceux qui veulent supprimer votre page [voir la page Facebook Kids' Crusade]. Je pense que la Manée (sic) n'assume pas en effet son passé. [...] Je peux faire part à l'archeveché de cette histoire. Peut etre feront-ils quelque chose. [...] Comprenez que je peux perdre des amis que je connais depuis 10 ans maintenant. »

En 2019, suite à la parution de cet ouvrage, deux prêtres ont écrit leur désir de porter plainte pour diffamation, comme suit pour le premier.

Par courriel et lettre recommandée avec accusé de réception en date du 3 octobre 2019

Maître Jean-François GONZALEZ
Avocat au Barreau de Grasse

Cher Monsieur,

Je vous adresse la présente en ma qualité de Conseil du Père Yves-Marie 
LEQUIN.

Dans un document [...insultes...] vous osez porter à l'encontre de mon client de 
très graves accusations dénuées, qui plus est, de tout fondement. 

Deux possibilités me sont offertes par la loi pour faire sanctionner pareil 
comportement répréhensible : Une procédure pour dénonciation calomnieuse, ou bien une 
saisine judiciaire pour diffamation.

Eu égard [...] 
je ne saurais trop vous conseiller de cesser immédiatement vos accusations à 
l'endroit de mon client. [...] Le statut peu enviable qui est le vôtre 
devrait vous inciter à faire preuve de raison et de lucidité, et vous conduire à adopter un 
comportement responsable et taiseux.

La présente constitue l'unique mise en demeure qui vous est faite de cesser 
de porter atteinte à l'honneur du Père LEQUIN. A la moindre réitération de vos accusations 
mensongères, je n'hésiterai pas à saisir le Procureur de la République territorialement 
compétent d'une plainte circonstanciée à votre encontre.

Persuadé que vous prendrez conscience de l'urgence de mettre un terme à vos 
élucubrations épistolaires et logorrhéiques, je ne vous salue point.

Réponse par courriel en date du 22 octobre 2019

Cher Maître,

J'ai bien peur que les mauvaises manières du Père Lequin
ne vous aient éclaboussé.

Je ne saurais trop vous conseiller de regarder plus attentivement
le dossier, afin d’éviter les erreurs grossières commises à mon encontre.

Je vous remercie de votre délicatesse, qui me rappelle que je dois 
à votre client l’infamie d'une figuration hélas ! non défrayée.

Fort heureusement, n'ayant plus 14 ans, Yves n’a plus d’autorité 
pour me faire chanter, pas plus que vous ne semblez avoir de talent
pour me faire taire.

Monsieur, je vous saluerais si vous consentiez à m’applaudir.

        M. Ollé

Par courriel, 10 minutes après

Cher énergumène égaré dans la démence, votre [... insultes ...] Que peut la bave du crapaud 
contre la blanche colombe? [...]  vous convaincre définitivement 
de cesser vos harcèlements, vos calomnies et votre diffamation? Plutôt que de me 
répondre maladroitement, rapprochez-vous de votre avocat, s'il se trouve encore un 
confrère désireux de défendre l'indéfendable.
Naturellement, j'enregistre tous vos écrits pour les soumettre à un magistrat.
Je continue de ne point vous saluer. Comme dit la publicité, nous n'avons pas les 
mêmes valeurs.
Jf gonzalez avocat

A ce jour, en 2024, l'absence d'action engagée contre cet ouvrage lanceur d'alerte apporte une preuve supplémentaire que tout y est vrai ou rapporté de bonne foi. Le casier judiciaire de B. Ollé est vierge, qui empêche de contester sa réhabilitation.

Or, cette même année 2024, les médias annoncent que Denis Dupays, chef de chœur d'enfants réputé, en fonction successivement à Toulouse, en Andorre, à Nantes, Neuilly-sur-Seine, Radio-France et Nogent-sur-Marne, dénoncé dans l'ouvrage par une victime toulousaine, sera jugé pour viol sur mineur en 2025.

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